Bien-être au travail et crise sanitaire : investir dans le bonheur de vos collaborateurs

 03/08/20

Nouvelles

 Risques psychosociaux

Le retour sur l'investissement du bien-être.

Une entreprise qui ne fait pas de bénéfices est vouée à être rapidement rayée de la carte. À contrario, une entreprise rentable et financièrement saine ne tient qu’à travers des collaborateurs qui se sentent bien dans leur peau, qui bénéficient d’un soutien suffisant au niveau social et d’opportunités de développement personnel au niveau professionnel. Il semblerait que la crise sanitaire actuelle (COVID-19) ne fasse qu’accroître l’importance du bien-être au travail, étant donné que des licenciements s’imposeront malheureusement dans de nombreuses entreprises au cours des prochains mois. Ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle pour les collaborateurs qui devront s’en aller. Par ailleurs, cela n’en sera pas non plus une pour ceux qui resteront, car ils devront abattre la même quantité de travail, mais avec un effectif réduit.

En tant qu’employeur, vous devez être en mesure de détecter à temps les signes de burn-out ou de dépression chez vos collaborateurs. Faire renaître chez les personnes démotivées le goût et l’enthousiasme pour leur travail. C’est de cela qu’il est question. L’on ne vient pas à bout du burn-out simplement en réduisant la charge. Il convient de trouver ensemble de nouveaux défis. Il s’agit en effet d’un moyen efficace d’accroître le bien-être des collègues.

D’après les calculs de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), chaque euro investi dans le bien-être a des retombées positives 3 à 4 fois supérieures pour l’entreprise. Très souvent, les chefs d’entreprise considèrent simplement le bien-être comme un coût, à tort. Des solutions créatives et bon marché (proposer des boîtes contenant des accessoires de sports très ludiques, par exemple) peuvent aisément permettre de mettre vos collaborateurs dans des conditions saines et adéquates. Des collaborateurs heureux et en bonne santé ne peuvent qu’engendrer du profit pour l’entreprise.

Les chefs d’entreprise peuvent donc tirer deux leçons de cette crise sanitaire : (1) une communication ouverte et structurelle avec les collaborateurs est essentielle (2) il convient d’accorder aux collègues davantage de confiance et d’autonomie. Ces deux aspects s’avèrent par ailleurs efficaces dans la prévention en matière de burn-out. Un responsable à l’écoute, ouvert à la critique et qui fait preuve d’empathie, c’est un gage de prévisibilité. Le tout allié à des feedbacks réguliers (au diable les évaluations annuelles !) : vous conférerez soutien et sérénité à vos collaborateurs.

La législation belge contraint les employeurs à investir un maximum dans la prévention en matière de stress et de burn-out. Le fait de rendre obligatoires certaines mesures fait passer les feux clignotants au rouge chez beaucoup, mais pareil cadre légal a le mérite de faire réfléchir activement les entreprises sur le bien-être dans leurs locaux. Par ailleurs, la loi fait en sorte que les actions des entreprises en matière de bien-être puissent être contrôlées et réorientées.

INNI Rédaction

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