Le gouvernement fédéral introduit le test rapide pour les travailleurs qui ne peuvent pas télétravailler
Le télétravail est la clé pour garder les chiffres sous contrôle.
Ce 17 mars 2021, le premier ministre belge Alexander De Croo (Open VLD) a rappelé lors d’une conférence de presse que, dans la lutte engagée contre le coronavirus, le télétravail restait la norme pour les entreprises et organisations du pays. Dans le même temps, il a confirmé que les travailleurs d’entreprises au sein desquelles le télétravail est quasiment impossible seraient bientôt testés deux fois par semaine, et ce, via des tests rapides.
Lors d’une concertation, le gouvernement fédéral et les organisations patronales ont accordé leurs violons en matière de télétravail obligatoire et en ce qui concerne les droits et obligations qui en découlent pour les travailleurs et les employeurs. Il ressort en effet des derniers chiffres de mobilité et de contamination que toutes les tendances prennent (à nouveau) la mauvaise direction.
Les chiffres de mobilité à la hausse laissent supposer que les employeurs et les travailleurs respectent moins bien les règles relatives au télétravail obligatoire. La FEB nuance et indique qu’une mobilité accrue ne signifie pas nécessairement que l’on travaille davantage sur le lieu de travail. D’après l’organisation patronale, cette augmentation des chiffres de mobilité indique que l’on travaille plus et qu’il y a moins de chômage temporaire.
Sciensano a confirmé dernièrement que le lieu de travail constituait actuellement l’une des sources de contamination les plus importantes (environ 40 %), suivi par les écoles (29 %).
La FEB et le Voka ont déjà plaidé pour l’introduction des jours de retour sur le lieu de travail, afin que les travailleurs puissent enfin, après plus d’un an d’attente, restaurer le contact avec leurs collègues. D’après les employeurs, cette adaptation serait plus que souhaitée, et ce, dans l’intérêt de la santé mentale des travailleurs.
Le gouvernement fédéral ne veut pour l’instant pas se pencher sur la question. Si l’on tient compte des tendances actuelles en matière de contaminations au virus, d’hospitalisations et de décès, l’heure n’est pas aux assouplissements. Lors de la conférence de presse, le premier ministre De Croo a insisté sur l’importance de maintenir les efforts et de continuer à suivre scrupuleusement les règles d’hygiène du travail. Le respect du télétravail obligatoire est un élément clé de cette stratégie.
Cependant, l’organisation pratique du télétravail n’étant pas possible dans tous les secteurs (entreprises de production et de construction, supermarchés, institutions de soins et hôpitaux, entreprises de nettoyage, services de police, etc.), le gouvernement fédéral lance le test rapide sur le lieu de travail.
Le Commissariat Corona travaille actuellement à l’élaboration d’une méthode de travail. Ces tests seront réalisés par les services de médecine du travail. La date de lancement de ce nouveau plan d’action n’a pas encore été fixée.
INNI Rédaction
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