COVID-19 : le Conseil Supérieur de la Santé rend un nouvel avis concernant l’utilisation des sèche-cheveux dans les salons de coiffure et des sèche-mains dans les toilettes
Dans le cadre de la réouverture des salons de coiffure dans notre pays (le 13 février dernier), le Conseil Supérieur de la Santé rend un nouvel avis concernant l’utilisation des sèche-cheveux dans les salons de coiffure et des sèche-mains dans les toilettes.
Cet avis vient s’ajouter aux mesures d’hygiène déjà strictes que doivent observer les coiffeurs et leurs clients. Dans cet avis, le Conseil Supérieur de la Santé répète l’importance d’une ventilation suffisante d’air neuf dans les bâtiments.
Il est demandé aux coiffeurs de ne pas diriger le souffle du sèche-cheveux vers une autre personne. D’après le Conseil, cela réduit considérablement le risque de voir un air contaminé circuler dans la mauvaise direction.
L’utilisation de sèche-cheveux est cependant difficilement évitable dans un salon de coiffure.
En outre, le Conseil formule un avis concernant l’utilisation adéquate des sèche-mains (à air pulsé) dans les toilettes. Il est fermement déconseillé d’utiliser des appareils qui poussent de l’air vers le haut. De tels appareils peuvent contribuer à la propagation du virus via les gouttelettes invisibles que nous libérons lorsque nous expirons. L’avis conseille donc de remplacer les sèche-mains par des serviettes en papier jetables.
Le Conseil Supérieur de la santé insiste sur l’intérêt de bien ventiler les espaces intérieurs, surtout en période hivernale. Une approche adéquate peut prévenir d’éventuelles nouvelles percées des contaminations.
Dans le cas où un salon de coiffeur, ou tout autre bâtiment accessible au public, n’est pas équipé des dispositifs de base de ventilation requis, le Conseil impose une ventilation suffisante des espaces intérieurs via l’ouverture des fenêtres (bien que cela n’est pas particulièrement aisé par les basses températures extérieures actuelles). Dans pareil cas, les fenêtres doivent constamment rester ouvertes, car il s’agit du seul moyen efficace d’assurer un renouvellement continu de l’air.
Sources :
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